super marco!

par **pierrot79** Mar 4 Fév - 18:27

Marco Simoncelli va devenir une légende MotoGP
Par CindyB, le 4 février 2014
Lors du Grand Prix du Mugello, en Italie, le 1er juin , Marco Simoncelli sera le 21e pilote à devenir une légende MotoGP.
Décédé lors du Grand Prix de Sepang, en Malaisie, le 23 octobre 2011, Marco Simoncelli est resté gravé dans les mémoires collectives, que ce soit pour le sourire qu’il arborait à chaque début de course, ou pour sa fougue, pas toujours appréciée, durant les Grands Prix. Malgré tout, c’était l’un des pilotes les plus appréciés dans le paddock.
Afin d’être sûr que l’on ne l’oublie pas, Dorna a décidé de faire entrer Marco Simoncelli dans la liste des pilotes de Légende. Ce sera chose faite lors de son Grand Prix national au Mugello, en Italie, le 1er juin 2014.
Marco Simoncelli avait décroché le titre de champion du monde 250 cm3 en 2008 et avait terminé vice-champion l’année suivante. Il était arrivé en catégorie reine en 2010 et avait réalisé deux pôles positions et deux podiums lors de sa deuxième saison, en 2011.

par **pierrot79** Mar 4 Fév - 18:28

par **pierrot79** Mar 4 Fév - 18:29

Liste des pilotes MotoGP Legend :
Giacomo Agostini
Mick Doohan
Goeff Duke
Wayne Gardner
Mike Hailwood
Daijiro Kato
Eddie Lawson
Anton Mang
Angel Nieto
Wayne Rainey
Phil Read
Jim Redman
Kenny Roberts
Jarno Saarinen
Kevin Schwantz
Barry Sheene
Freddie Spencer
John Surtees
Casey Stoner
Carlo Ubbiali

par **pierrot79** Mer 5 Fév - 19:30

Né le 20 janvier 1987 à Cattolica, tout près du circuit de Misano Adriatico, Marco Simoncelli n’a pas tardé à montrer son intérêt pour la moto. Il faut dire qu’il habite la région la plus réputée pour son vivier de champions, non loin d’un certain Valentino Rossi avec qui il deviendra ami.

Simoncelli participe à ses premières courses de pocket bike en 1996 et devient champion d’Italie trois ans plus tard. Il court alors déjà contre des pilotes comme Andrea Dovizioso avec qui il va évoluer jusqu’au MotoGP dix ans plus tard. En 2002, Marco décroche le titre de champion d’Europe 125. Il obtient sa première wild card en Grand Prix à Brno et marque ses premiers points dès la course suivante au Portugal. Le gamin est doué et engagé en 2003 par le team Matteoni. Après une première saison délicate, son talent éclate au grand jour début 2004, au sein du team Rauch Bravo, avec sa première victoire en Grand Prix à Jerez.

Un peu fougueux, souvent au tapis, celui qui se fait remarquer par son tempérament bien trempé devra attendre de retourner à Jerez l’année suivante pour s’imposer à nouveau. Cinquième du championnat cette année là, Simoncelli décide de passer en 250cc où sa grande taille sera moins désavantageuse. Il réalise deux bonnes saisons pour Gilera mais ne parvient pas à monter sur le podium jusqu’au déclic, en 2008. Au guidon d’une Gilera qui a déjà une saison dans les jambes, il remporte six victoires et le titre mondial en fin de saison. Le grand chevelu écope également de ses premiers avertissements pour son pilotage parfois limite mais régale le grand public qui ne le connaissait pas forcement.

Après une saison 2009 où il s’impose également à six reprises mais paye cher ses quelques résultats blancs avec la troisième place finale au championnat, Marco Simoncelli monte en MotoGP en 2010 avec Honda. Le premier constructeur a bien compris le potentiel du jeune homme et lui offre une RCV usine au sein du team Gresini. Ses premiers tours de roues sur la Honda sont difficiles mais l’Italien va prendre le temps d’apprivoiser sa machine et monte en puissance au fil de la saison. 2011 devait donc être l’année de la confirmation. La confirmation d’un potentiel immense.

Critiqué pour quelques manœuvres osées en début de saison et pour sa vitesse qui n’avait d’égale que son inconstance, Simoncelli a fait taire ses détracteurs en montant sur le podium en République tchèque puis en décrochant une superbe deuxième place en Australie la semaine dernière. Encore un peu tendre face aux expérimentés Dani Pedrosa et Casey Stoner, l’ennemi de toujours d’Andrea Dovizioso avait déjà démontré qu’il pouvait le battre à la régulière et que sa première victoire en catégorie reine n’était plus qu’une question de temps. Un temps qu’il n’aura finalement pas eu, rattrapé par la mort qui – on l’oublie trop souvent – menace à chaque instants les pilotes de course.

Fantasque, exubérant, Marco Simoncelli était une véritable personnalité du paddock. A l’image de son ami Valentino Rossi qui pleure aujourd’hui la disparition de celui qu’il considérait comme « son petit frère », pilotes, techniciens, journalistes et fans regretteront l’attaque spectaculaire de Supersic et sa gentillesse. Les courses ne seront plus jamais les mêmes sans lui. Adieu et merci.